En 1999, une prospection magnétomètrique menée en surface indiquait des anomalies au large d’Arzon. Peut-être des traces de la bataille navale entre Jules César et les Vénètes ? des lingots d’or ? des vestiges plus récents ?
Le CSV a mené l’enquête, entre juin et septembre 2020.
En juin avec un appareil à main, genre canne blanche, pour préciser sur les spots de 1999 l’endroit précis où il y avait des anomalies. A la canne ( DX 200 pour être précis), nous avons eu Fred, Yann, Seb, Claudio, Francis, Patrick. Résultats: quelques piquets plantés pour y revenir plus tard, une fois obtenue une seconde autorisation du DRASSM ( Ministère de la Culture).
En septembre, une fois l’été indien de retour et les mortes eaux, c’est avec le Fleur de Corail que l’enquête reprend avec une motopompe, un aspirateur à sédiments et un tamis de rejet. Le GPS du bord, une fois reparamètré en WGS84, nous positionne sur les piquets du point Arzon. Le renfort des pilotes Michel et Gil facilite bien les choses. Un noyau central pour les 6 jours avec Francis ( pilote, COH, plongeur, vidéo, …) et Gaël breton en transit. Autour du noyau, 8 participants ponctuels: Claude, Gérard, Fred, Sébastien, Yann, Claudio, Daniel. Et l’équipe creuse, tamise, creuse, dépanne, creuse, tamise , creuse, … sous l’oeil du Maître cameraman Francis.
Samedi 12, 4 visiteurs ( Danielle, Jeanne-Marie, Alex et Pierre) passent un p’tit coup de suceuse sur le fond, histoire de mettre un peu de nuage sur le chantier. Et puis, grand rangement avec les parachutes de levage, on laisse le site sans déchets.
En conclusion, le doute est levé: après 35,5 heures de travail sous-marin et avoir creusé jusqu’à 1,4 m de profondeur, pas de lingots, ni de casques romains !
Fred est peut-être un peu déçue, mais ce fut une belle aventure pour une équipe majoritairement CSV.
Didier